Un conducteur sud-africain travaillant pour Uber et dont la voiture avait été incendiée en juin à Pretoria a succombé à ses blessures lundi, a annoncé la compagnie de VTC qui a dénoncé les attaques contre ses chauffeurs.

Le conducteur était stationné dans une rue de la capitale Pretoria quand son véhicule avait été incendié, selon Uber Africa.

Les assaillants n’ont pas été identifiés, a précisé la société américaine de location de voitures avec chauffeurs, qui a cependant pointé du doigt les conducteurs de taxis traditionnels, en compétition directe avec les chauffeurs de l’application Uber. Selon une association de défense des véhicules Uber, la victime a été visée « dans le cadre d’une guerre de territoire entre Uber et les chauffeurs de taxi ».

La société Uber, basée à San Francisco, a demandé une réunion d’urgence avec le ministre sud-africain de la Police, Fikile Mbalula, pour discuter des problèmes de sécurité. Les attaques se concentrent dans les centres de Pretoria et Johannesburg, ainsi qu’à l’aéroport de Johannesburg.

Pour faire face à ces violences, Uber a mis en place des équipes de sécurité privées pour patrouiller dans certains quartiers et a lancé une ligne de téléphone d’urgence.